Madame la conseillère municipale,
Mesdames et Messieurs les représentants de médias,
Chers et chères collègues,
Avant toute chose, je tiens à dire qu’aujourd’hui, je suis fier. je suis fier d’être libéral-radical et fier d’être biennois. Fier d’être dans une famille libérale qui encourage la jeunesse à s’engager en politique. Fier d’être dans un parti qui donne la parole aux jeunes. Fier d’être dans un parti qui s’engage avec optimisme pour les générations futures.
Je remercie ainsi les Jeunes Libéraux-Radicaux, le PRR et le FDP de m’avoir choisi pour figurer sur la liste du conseil municipal.
C’est donc par amour pour ma ville, pour ses citoyens et pour la liberté que j’ai décidé de me présenter aux élections de cette année.
En effet, la ville de Bienne coule dans mes veines. Il y a 27 ans de cela, j’ouvrais pour la première fois les yeux dans une chambre de l’hôpital de Beaumont.
Né d’une maman romande et d’un papa autrichien, j’ai eu la chance de grandir dans une famille bilingue, dans la plus grande ville bilingue de Suisse. J’y ai également effectué toute ma scolarité en français.
Lundi dernier, j’ai passé le dernier examens de mon Bachelor en Business Law à la Haute école de gestion de Neuchâtel. Parallèlement, je suis gestionnaire dans le service des sinistres d’une assurance.
Par amour pour ma ville, mon canton, mon pays et les causes qui me tiennent à cœur, j’ai décidé, il y a 3 ans, de rejoindre le Parti Radical Romand et les Jeunes Libéraux-Radicaux. Il y a 2 ans, j’ai été élu Vice-président de la section Bienne-Seeland des JLR et j’ai également rejoint le comité Suisse des JLR quelques mois plus tard.
La suite logique de cet engagement à l’intérieur du parti est de me porter candidat aux élections municipales de cet automne et je remercie les libéraux biennois de m’en donner l’occasion.
C’est avec mon crédo politique « Vivre et laisser vivre » et en mettant l’accent sur les thèmes de « société libérale », « durabilité » et « bilinguisme » que je souhaite me lancer dans cette campagne pour le Conseil municipal.
Premièrement, dans une société libérale, telle que je me l’imagine, chaque biennoise et chaque biennois doit pouvoir façonner sa vie privée comme il ou elle le souhaite. Tout le monde doit être traité de la même manière, indépendamment de son sexe, sa langue, son orientation sexuelle, son identité sexuelle, de son origine, sa couleur de peau ou son mode de vie. Aussi, aucune discrimination n’est tolérable. Dans ce contexte, l’État doit mettre en œuvre les mesures nécessaires pour que chacun puisse vivre librement. Ce combat pour une société libérale se traduit également dans mon engagement au sein du comité Pink Cross Suisse, la plus grande association de gays de Suisse.
Deuxièmement, le français, l’allemand et le bilinguisme doivent être vécu systématiquement et quotidiennement. Chaque citoyen ou citoyenne doit pouvoir s’adresser à la Ville dans sa langue et être conseiller dans sa langue également. La Ville veille à ce que les deux langues soient mis sur un pied d’égalité.
Troisièmement, Il faut que chaque intervention de l’État soit pensée durablement. Cela signifie que l’investissement doit être non seulement environnementalement supportable, mais également socialement acceptable et économiquement viable. C’est une nécessité, afin que les générations futures puissent avoir une qualité de vie au moins équivalente à celle des générations actuelles. Il convient, à mon avis, d’illustrer cet idée par une citation d’Antoine de St-Exupéry que je me suis permis de modifier quelque peu : « Nous n’héritons pas de la Ville de Bienne de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ».
Dans tout cela, il est primordial que la Ville n’intervienne que si cela est nécessaire et qu’elle laisse la liberté à sa jeunesse, à ses entreprises et à chaque citoyen et citoyenne, tout en valorisant l’initiative privée.
Je termine par une dernière citation que j’aime beaucoup de Benjamin Constant, éminente figure de la pensée libérale : « Que l’État se borne à être juste, nous nous chargerons d’être heureux ».
Par ma candidature, j’aimerais montrer à la jeunesse biennoise qu’il est possible d’être jeune, biennois et de préférer citer Benjamin Constant que Karl Marx.
Merci pour votre attention !
